Partitions ou conteneurs ? 

Si vous achetez un gros disque externe, vous aurez peut-être l’envie d’en tirer parti de plusieurs façons et donc de le « scinder » en plusieurs « volumes ». c’estévidemment tout à fait possible. Sous HFS+, l’ancien système de fichiers d’Apple,
il fallait pour ce faire créer des partitions, des zones hermétiquement séparées les unes des autres.
Avec APFS (Catalina, Big Sur), on peut choisir une autre stratégie et c’est même préférable – comme l’application Utilitaire de disque le rappelle dans tous les écrans de création/modification d’un disque ou d’une clé de stockage. 

L’on peut toujours faire des partitions, mais c’est un peu « bête » de suivre ce réflexe hérité « du vieux monde » si j’ose dire.
Pour APFS, le mieux est de créer des conteneurs. Il ne s’agit pas de zones définies de façon stricte et immuable. Les conteneurs sont des volumes « flous » : ils se partagent la totalité de l’espace du disque, avec des « frontières mouvantes » en fonction des besoins de stockage qui surgiront à l’avenir – il est toutefois possible de définir une valeur maximale, un peu comme pour les images disque SparseBundle dynamiques. Mais en même temps, les conteneurs sont de véritables volumes et gérés en tant que tels. Autre gros avantage :
la suppression d’un conteneur est très simple et très rapide. Depuis que je suis sous Big Sur, je n’ai plus jamais créé de partition sur mes disques, que des conteneurs.
Je peux ainsi créer un conteneur pour y réaliser l’installation d’une nouvelle version de macOS et démarrer dessus comme je le faisais avant avec une partition. Quand mes tests sont finis, je supprime le conteneur sans autre forme de procès, c’est quasiment immédiat et c’est indolore.
J’ai également, sur le SSD « interne » à mon dock USB-C Hagibis, créé de cette façon un volume qui accueille ma sauvegarde Time Machine, tandis que je peux utiliser le reste du SSD à autre chose en parfaite sécurité. Je ne conserve pas une Time Machine plus d’un semestre ; repartir de zéro avec une nouvelle sauvegarde est très rapide, très simple : je supprime le conteneur avec Utilitaire de disque. Notez que vous pouvez cumuler les deux possibilités si cela vous tente, je l’ai fait au départ pour ne pas remettre à zéro un disque que j’utilisais. 

Attention, ça ne marche que dans un sens : on peut ainsi structurer un disque avec deux partitions « en dur » et, dans chacune, créer des conteneurs « flous » APFS. Vous avez compris que l’on ne peut évidemment pas « partitionner » un conteneur APFS ! Tout se fait dans Utilitaire de disque. Demandez Présentation > Afficher tous les appareils. Sélectionnez le disque ou un volume existant (une partition existante) et faites Édition > Ajouter un volume APFS… Remarquez la commande de suppression juste en dessous. On peut aussi passer par le menu contextuel. 

Voir lettre VVMac 034

Mac mini M1 : le son

Un collègue a acheté un Mac mini M1. Nous faisons des visio pendant lesquelles il se plaint de l’intensité du son qui est peu importante. Chez lui j’ai fait quelques tests : – avec les écouteurs filaires Apple : parfait mais pas de possibilité de partage du son – avec de petites enceintes d’ordinateur alimentées 220v, branchées sur la sortie son du Mac : pas terrible, faible et qualité médiocre – avec mon Apple Aiport express le son passe par les connexions internet : tout est parfait avec un réglage du son poussé si besoin et une très bonne qualité sur les petites enceintes ci-dessus. Sauf avec l’Air Port Express, le réglage du son ne peut se faire que dans les préférences système. J’ai bien lu l’article de BLD (vvm 28) sur la possibilité de régler depuis l’écran externe, mais mon collègue aimerait pouvoir écouter de la musique sur de bons HP qu’il possède. Avez-vous des pistes ou des suggestions ? J’ai aussi un Mac mini M1. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le haut-parleur interne est faiblard et surtout très mauvais. Je ne l’utilise donc jamais. J’ai un écran HDMI avec des haut-parleurs internes tout à fait corrects que je pourrais utiliser sans problème hormis le fait que les touches volume du clavier sont inopérantes (merci Mac OS, Windows ne pose pas ce genre de problème) et que le réglage du volume se fait via un mini joystick derrière l’écran, ce qui n’est vraiment pas pratique. Il existe une interface audio Behringer bon marché (moins de 25 €), qui ne nécessite pas de pilote et qui est équipée de sortie cinch: https://www.amazon.fr/Behringer-UCA222-Interface-audio-rouge/dp/B0023BYDHK/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=behringer-uca222&qid=1622207092&sr=8-2 (je mentionne Amazon mais elle est disponible un peu partout) et qui offre l’avantage d’être compatible avec les touches son du clavier. Elle possède aussi des entrées audio au format cinch, une prise mini-jack pour brancher un casque (avec molette de réglage du volume) et une sortie audio numérique. (J’en possède une mais j’utilise principalement une Focusrite Scarlett 2i2 branchée à des enceintes actives dans une optique home studio mais pour un budget il est vrai un peu plus conséquent.) Il existe au moins deux applications qui me permettent de contrôler le son des enceintes intégrées de mon écran 32” View Sonic depuis le clavier du Mac mini M1 : Sound Source de Rogue Amoeba 47 $ et Sound Control. 28 € Elles ne font pas que ça ! Elles pilotent toutes les entrées et sortie son que je peux avoir, avec des réglages très précis. Je joins la copie d’écran de Sound Source et de son option Super Key.

Consulter sa Freebox à distance

Depuis le passage à la fibre, les choses sont un petit peu plus complexes à paramétrer.

Voir d’abord ICI

Repérer sa plage de ports disponibles (c’est nouveau et important ! Avec la fibre optique, chaque adresse IP ne comporte que ¼ des ports possibles pour un gain d’adresses)
Pour cela aller dans son interface de gestion

Ensuite…

Relever la plage (il y a quatre possibilités)

Choisir ensuite de façon aléatoire un port compris dans la plage ci-dessus

Se connecter à l’adresse http://mafreebox.freebox.fr/login.php  renseigner le mot de passe choisi et on arrive sur cette page.

C’est là que nous allons indiquer le port choisi

C’est terminé. On peut se connecter par l’adresse indiquée. Sur un mobile, paramétrer le Compagnon

Le port sécurisé suffit…

Tester avec une connexion autre que celle de son réseau (Smartphone ou wifi voisin…)